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janv. 15Liké par Jules

L'intérêt des monnaies numériques de banques centrales dépasse, à mon sens, largement l'étouffement cryptographique, quand bien même l'ai-je aussi cité dernièrement. Face à l'affaiblissement structurel, de ce qui composait en définitive le noyau de nos sociétés occidentales, qui lui est d'ordre multifactoriel, sociologique, démographique, industriel, l'autoritarisme n'en est que naturel, avant que le réveil des masses ne s'opère.

Cela dans le but séculaire de conserver le bénéfice pour l'élite, et les miettes pour la plèbe, si l'on s'autorise un franc parlé aux antipodes d'une novlangue devenue monnaie courante.

Secondement, pourquoi seraient-elles concrètement vouées à s'effondrer ?

En somme, c'est bien cette bascule autoritaire qui empêche l'effondrement, si tenté que la pilule soit avalée de force, là où le gré ne serait pas envisageable pour les raisons que tu as évoquées. Et encore, face à l'acceptation populaire résignée que l'on observe en France, je doute d'un semblant de résistance en l'espèce d'une masse asservie, enfin, ça en devient une prospective bien compliquée dès l'addition des tenants et aboutissants.

Dernièrement, que le bitcoin ait réitérer son intérêt, j'en demeure sceptique non pas dans le cadre démontré, mais bien dans le principe. Ceci du fait qu'un bien physique à valeur sûre aurait joué le même rôle, et l'aurait bien plus garantie en sa qualité physique. Je veux en venir au fait que si véritable crise il y a, comme le cadre géopolitique semble la dessiner, l'échange virtuel peut se voir compromis à souhait, là où le bien physique est inattaquable dans sa facilité à être camouflé, qui plus est dans la capacité à conserver une valeur pouvant être échangée instamment sans contrainte. C'est toujours cet adage de l'or numérique avec lequel j'ai bien du mal, tant il est impalpable.

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janv. 18Liké par Jules

Le problème avec l'aspect physique d'un bien qui conserve de la valeur c'est qu'il peut être plus facilement saisissable (sans considérer qu'en cas de crise majeure quand il faut fuir et ou rester mobile avoir cette contrainte de transport d'un bien physique est une contrainte de poids). Le BTC aurait cette caractéristique qui est que quand bien il y aurait un conflit majeur sur terre il suffit qu'il reste quelques endroits sur terre non concernés par ce conflit pour que el système subsiste et permette à la communauté BTC (grande ou moins grande) de réaliser les échanges qui leurs sont nécessaires pour leur subsistance. Aujourd'hui on peut déjà dire que la communauté BTC existe et qu'elle est mondiale.

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Saisissable : au contraire, il n'y a pas plus facile à camoufler que de l'or qui peut recouvrir n'importe quelle forme, avec un tant soit peu de jugeote, c'est un jeu d'enfant.

Le poids, dans le cadre de l'or, je n'y vois pas de contrainte, du sens où des pièces sont facilement transportables, quand bien même sous de petits lingots, ça revient au même.

C'est cette mobilité qui en cas de crise prend tout son sens, de par cette possibilité de troc.

Mondiale, mais tout de même de plus en plus concentrée au Texas, sur le hashrate.

C'est ce qu'indique le tweet du 10 janvier de Richard Détente, où les États-Unis se rapprochent d'une part encore plus substantiel en la matière, ce qui reste préoccupant quand on sait les opérations qu'ils ont été capable de mener dans le passé pour perdurer leurs intérêts.

Avec le ravivement des tensions, les infrastructures deviennent des cibles, c'est en ce sens que leurs faiblesses seront exploité, comme en témoigne le récent logiciel malveillant chinois ayant pour but de neutraliser les apports en eau, électricité, communications militaires, mais aussi civiles.

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