Si on considère que les banques commerciales créées de l'agent ex-nihilo à chaque fois qu'elle octroie un prêt. Si ce prêt sert l'économie réelle avec création de richesses, tout va bien. Si le prêt sert à financer des opérations purement spéculatives, il génère alors de l'inflation.En augmentant les taux, la FED décourage les acteurs à obtenir des prêts. L'argent en circulation baisse, l'inflation aussi, mais les banques perdent leur principale source de profit.
Ne devrait-on pas plutôt traiter le problème à la source: réguler l'octroi de prêts purement spéculatifs?
Remarque intéressante, mais qu'est ce qui n'est pas spéculatif ? À partir du moment où on achète quelque chose dans le but de le revendre plus cher, c'est de la spéculation. Il faudrait donc déterminer qu'est-ce que la bonne ou la mauvaise spéculation, et c'est déjà bien plus difficile.
Sans la spéculation à outrance, Tesla n'aurait peut-être pas développé des voitures électriques si performantes dans un laps de temps aussi court. La question n'a donc pas réellement de réponse, c'est une question d'opinion. Nous n'avons pas tous la même vision de ce qu'est un prêt purement spéculatif ou pas.
On pourrait dire que ce qui n'est pas spéculatif apporte une valeur ajoutée. Par exemple créer un objet à partir de matière brute ou transformer une marchandise en une autre en lui ajoutant une plus value d'usage. A l'opposé ce qui est spéculatif n'apporte rien à part des flux monétaires. Acheter de l'ancien est spéculatif de ce point de vue, à moins de faire des travaux.
L'idée générale, c'est que la création monétaire initiale générée par le prêt soit compensée par une création de richesse réelle: une augmentation du nombre de biens tangibles ayant une valeur marchande ou une augmentation de leur prix par amélioration de leur caractéristiques. Si les biens en question ne sont pas tangibles (matériels) ou qu'il n'y a pas création ou amélioration, alors la masse monétaire créée par le prêt dilue la valeur de tous les autres biens réels existants, augmentant ainsi l'inflation.
Je découvre doucement le monde de l'économie et c'est impressionnant de voir que des thèmes comme la psychologie de tel ou tel acteurs sont à prendre en compte dans l'équation.
La FED a peu de marge de manœuvre.
Si on considère que les banques commerciales créées de l'agent ex-nihilo à chaque fois qu'elle octroie un prêt. Si ce prêt sert l'économie réelle avec création de richesses, tout va bien. Si le prêt sert à financer des opérations purement spéculatives, il génère alors de l'inflation.En augmentant les taux, la FED décourage les acteurs à obtenir des prêts. L'argent en circulation baisse, l'inflation aussi, mais les banques perdent leur principale source de profit.
Ne devrait-on pas plutôt traiter le problème à la source: réguler l'octroi de prêts purement spéculatifs?
Remarque intéressante, mais qu'est ce qui n'est pas spéculatif ? À partir du moment où on achète quelque chose dans le but de le revendre plus cher, c'est de la spéculation. Il faudrait donc déterminer qu'est-ce que la bonne ou la mauvaise spéculation, et c'est déjà bien plus difficile.
Sans la spéculation à outrance, Tesla n'aurait peut-être pas développé des voitures électriques si performantes dans un laps de temps aussi court. La question n'a donc pas réellement de réponse, c'est une question d'opinion. Nous n'avons pas tous la même vision de ce qu'est un prêt purement spéculatif ou pas.
On pourrait dire que ce qui n'est pas spéculatif apporte une valeur ajoutée. Par exemple créer un objet à partir de matière brute ou transformer une marchandise en une autre en lui ajoutant une plus value d'usage. A l'opposé ce qui est spéculatif n'apporte rien à part des flux monétaires. Acheter de l'ancien est spéculatif de ce point de vue, à moins de faire des travaux.
L'idée générale, c'est que la création monétaire initiale générée par le prêt soit compensée par une création de richesse réelle: une augmentation du nombre de biens tangibles ayant une valeur marchande ou une augmentation de leur prix par amélioration de leur caractéristiques. Si les biens en question ne sont pas tangibles (matériels) ou qu'il n'y a pas création ou amélioration, alors la masse monétaire créée par le prêt dilue la valeur de tous les autres biens réels existants, augmentant ainsi l'inflation.
Est-ce vraiment vrai ? je me le demande.
Lecture de qualité, super travail !
Je découvre doucement le monde de l'économie et c'est impressionnant de voir que des thèmes comme la psychologie de tel ou tel acteurs sont à prendre en compte dans l'équation.
ps : illustrations super pertinantes :)
Un grand merci à toi pour ton retour !
Si jamais, j'ai laissé quelques ressources côté économie sur le site : https://the.macronomist.fr/p/ressources-et-outils
Je te laisse jeter un œil :)
Et oui, sur les marchés ce n'est pas seulement ta psychologie qui rentre en jeu, mais celle d'absolument tous les intervenants ;)