La nouvelle année est une parfaite occasion pour faire un bilan du passé pour mieux comprendre le futur. 2023 a été une année riche, marquée par une performance remarquable de la plupart des indices malgré la hausse des taux la plus rapide depuis plus de 40 ans.
La guerre froide technologique entre les États-Unis et la Chine s'est renforcée dans une période marquée par des tensions géopolitiques exacerbées en raison des conflits mondiaux. Dans ce contexte, 41% de la population mondiale se rendra aux urnes cette année ; jamais dans l’histoire la démocratie n’avait été autant testée.
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Une année électorale très chargée…
Commençons par la géopolitique, qui avec une année électorale très chargée, prévoit d’être très importante en 2024. Parlerons-nous de l’ordre mondial “post 2024” dans quelques décennies ? C’est bien possible.
Ces élections sont toutes importantes, mais deux particulièrement retiennent mon attention :
Les présidentielles américaines
Les présidentielles Taïwanaises
Aux USA, il est très probable que les Américains doivent faire le même choix qu’en 2020 : Donald Trump ou Joe Biden, deux hommes que personne ne veut réellement au pouvoir.
Nous parlerons ici surtout du cas ou Donald Trump est réélu. Dans le cas où Joe Biden est réélu, nous supposons qu’il continuera sur la ligne politique qu’il a tenue entre 2020 et 2024.
Le premier élément à souligner, c’est qu’une réélection de Trump serait une bien mauvaise nouvelle pour l’Ukraine ; ce dernier a déjà affirmé pouvoir “mettre fin à cette guerre en 24h”. Les USA sont actuellement le plus grand fournisseur de soutien militaire à l’Ukraine, et un retrait de ces derniers assurerait quasiment une victoire de la Russie.
Trump a également déclaré que Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine s’il avait été président des USA, et il est assez gênant de constater que les invasions russes (2014 et 2022) sont arrivées sous la présidence de démocrates.
Le congrès américain est déjà réticent à davantage d’aides envers l’Ukraine, l’augmentation de la dette publique et des déficits seront sûrement des problèmes prioritaires, qui passeront avant le conflit Ukraine - Russie.
Dans un même temps, l’issue de ces élections aura également une importance prépondérante pour les relations avec la Chine. Lors de son premier mandat, Trump a été assez dur en matière de commerce avec ce pays, et il a récemment accusé Biden d’être “pro-Chine”.
Voici le nombre de mesures hostiles à la Chine prises par Trump durant son mandat :
Il est très difficile de prévoir ce que va faire Donald Trump, le personnage étant quelque peu… Excentrique, dira-t-on. La question se pose aussi, vis-à-vis des relations avec Taïwan, ce dernier ayant déclaré :
Taïwan, ils nous ont pris notre business. Nous aurions dû les en empêcher. Nous aurions dû les taxer. Nous aurions dû leur imposer des droits de douane.
Ce qui à mon sens, est une certaine preuve que Donald Trump est extrêmement ignorant concernant l’industrie très spécifique des semi-conducteurs. Ils ont un monopole concernant la fabrication des puces les plus avancées ; si les USA décident de les taxer, cela se répercutera sur les ventes des produits électroniques sophistiqués. (Et au vu de l’importance des entreprises qui sont liées à ces puces dans le SP500, cela ne présagerait rien de bon).
Bref, il se peut que Trump utilise la défense américaine de Taïwan comme monnaie d’échange pour obtenir des investissements taïwanais dans la production de puces aux USA.
Voici les implicitations des élections américaines, selon une victoire des démocrates ou des républications, selon Morgan Stanley :
Les élections Taïwanaises seront tout aussi importantes pour les marchés, mais seront bien moins médiatisées.
La Taïwan est un enjeu géopolitique mondial, étant le fournisseur le plus important des puces électroniques les plus sophistiquées.
Je vous encourage vivement à jeter un œil à l’article suivant ou j’ai traité le sujet plus en profondeur.
Les Taïwanais devront choisir entre le parti démocrate progressiste (actuellement au pouvoir) et le KMT, l’opposition qui est davantage proche de la Chine. Les faveurs politiques du KMT pourraient à terme inciter la Chine à essayer de mettre sa main sur l’île, ce qui provoquerait un affrontement entre puissance mondiale (USA / Chine).
Les sondages sont pour l’instant en faveur du parti démocrate progressiste :
La guerre froide technologique
Un sujet qui est directement lié aux élections américaine et taïwanaise ; les relations entre USA & Chine.
La Chine fait des progrès en matière de semi-conducteurs, et a réussi à fabriquer une puce avancée de 7nm, qui équipe actuellement les smartphones Huawei. En fin d’année 2023, le pays met 40 milliards de dollars sur la table pour investir dans son industrie de semi-conducteurs.
Pourtant, les USA font tout pour empêcher la Chine de faire avancer cette industrie. Joe Biden a conclu un accord avec les Pays-Bas et le Japon pour restreindre les exportations de certaines machines les plus avancées dans la conception de puces.
Les Pays Bas empêcheront notamment ASML de vendre à la Chine les machines de lithographie par immersion (les plus avancées). ASML a un monopole concernant ces machines.
En réponse, la Chine a annoncé qu’elle imposait des restrictions sur les exportations de métaux précieux nécessaires à la fabrication de semi-conducteurs.
Heureusement (ou malheureusement, c’est à vous de le déterminer), il est difficile d’atteindre l’autosuffisance dans l’industrie des semi-conducteurs. Les matériaux rares et le processus de production complexe incitent les pays à coopérer pour produire ces technologies.
Comment se couvrir, comprendre les lettres grecques, traiter les données liées à la volatilité avec les options ; nous avons traité toutes ces questions dans la série d’article sur les options, disponible pour les abonnés premium.
Inflation & taux
Le consensus est désormais que l’inflation et les taux seront de plus en plus bas durant l’année 2024 :
80% des gestionnaires de fonds s’attendent à une baisse de l’inflation et des taux au cours des prochains mois.
Nous pouvons estimer que c’est actuellement une donnée pleinement pricée pour les marchés. Il y a deux façons de voir cet élément ;
Voir le verre à moitié plein : la baisse des taux à venir est bullish
Voir le verre à moitié vide : La baisse des taux est déjà pricé, il n’y a plus de hausse à tirer de cet élément. La seule chose qui pourrait toucher le prix, c’est un retour de l’inflation et donc de potentielles hausses des taux. Si cela arrive, ce serait une bien mauvaise nouvelle pour les marchés, qui semblent optimistes.
Marché du travail
Sans spéculer sur les prochaines hausses ou baisses des taux, nous pouvons déjà admettre que les effets du resserrement monétaire ont eu du mal à toucher l’économie.
Les consommateurs se sont montrés particulièrement résilients ; Les ménages modestes ont vu leurs salaires s’évaluer davantage que les ménages les plus aisés, mais les ménages les plus aisés ont pu davantage profiter de la hausse des actifs, notamment des indices ou des obligations.
Nous pouvons espérer que cela continue, jusqu’à ce que le chômage commence à grimper. Rappelons qu’il n’y a jamais eu de hausse des taux sans une augmentation du chômage, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.
C’est déjà ce que nous remarquons, avec le nombre de postes disponibles hors secteur agricole, qui ne cessent de diminuer.
Les entreprises commencent également à envisager des licenciements, nous pouvons voir ci-dessous la mention de “licenciement” dans les documents d’entreprises aux USA et en Europe.
Le but est n’est pas de vendre de la peur, mais je pense qu’il est important de souligner l’historique corrélation entre les taux directeurs et le chômage. Le marché semble ne pas considérer une hausse du chômage, et le fait que les intervenants prévoient une baisse des taux me laisse penser qu’ils ne s’en inquiètent plus.
Pourtant, le chômage et l’inflation sont les deux plus grands maux que peut subir une économie.
Au vu de la demande en main-d’œuvre, je ne m’attends pas à un taux de chômage atrocement élevé, mais maintenir un niveau aussi faible avec l’effet de la hausse des taux se propageant dans l’économie me semble irréaliste.
La hausse des taux et ses effets
En parlant de hausse des taux, voilà une transition toute trouvée.
Le coût de l’emprunt va contraindre les gouvernements souhaitant stimuler l’économie, notamment si nous assistons à un choc économique. Les décideurs politiques sont obligés de porter une certaine importance aux marchés financiers et à assainir les finances publiques, s’ils veulent continuer à emprunter de l’argent.
Le rendement réel (corrigé à l’inflation) des obligations américaines est actuellement à 2%, c’est-à-dire que les États-Unis se financent à environ 2% sur 10 ans. Entre 2020 et 2022, ils se finançaient à -1%.
La relation importante à prendre en compte ici, c’est celle entre le rendement réel et la croissance, je m’explique :
Pendant la période ayant suivi 2009, la majorité du temps, la croissance a dépassé les rendements réels.
Cela signifie qu’un pays pouvait renouveler sa dette de manière durable ; le revenu national augmentait plus rapidement que la dette.
Cette différence se réduit, et si elle s’inverse, cela pourrait poser problème aux pays souhaitant refinancer leurs dettes.
Les ratios dette / PIB ont bondi depuis la pandémie, ce qui pose un risque souverain.
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Graphique sur les sujets d’actualités, tirés des rapports institutionnels.
Equities : une bulle ?
Le secteur technologique a été la locomotive ayant tiré le train du marché durant toute l’année 2023, le NASDAQ signe même sa meilleure performance depuis 1999 avant l’éclatement de la bulle internet.
Ce sont surtout les “magnificent seven” qui ont tiré le SP500, à savoir :
NVDA
GOOG
META
MSFT
TSLA
AAPL
AMZN
Nous pouvons réaliser la force de ces entreprises grâce au graphique suivant :
Le SP493 réalise une performance d’environ 10%, les MAG7 presque 80% !
Un autre graphique permettant de comprendre cet élément, c’est le poids du secteur technologique relatif au total du marché, exprimé en pourcentage :
Presque autant qu’avant l’éclatement de la bulle internet, en 2000.
Vous avez remarqué que depuis le début de ce paragraphe, j’ai utilisé deux fois le terme “bulle”. Cette appellation veut tout et rien dire, mais le consensus que je vois autour de moi est que, l’IA est une bulle. Et, c’est un raisonnement assez cohérent.
L’histoire nous montre qu’à l’arrivée d’une nouveauté technologique importante, la réaction euphorique initiale est excessive et conduit souvent à des bulles spéculatifs, qui terminent dans un bain de sang, puis certains protagonistes renaissent ensuite de leurs cendres.
Il y a plusieurs facteurs qui ont permis aux magnificient seven de surperformer de la sorte.
L’engouement autour de l’IA générative.
La baisse de l’inflation, la hausse de la croissance, la résilience de la consommation causée par un taux de chômage bas et une croissance des salaires élevées, comme nous l’avons vu précédemment.
Mais ce n’est pas tout, et il y a deux facteurs tout aussi important concernant le positionnement des investisseurs ;
Les intervenants étaient très faiblement exposés à la technologie après une année 2022 extrêmement difficile.
Le coût du crédit étant élevé, les investisseurs n’ont pas investi dans n’importe quelle boîte technologique, mais surtout celles qui étaient d’importantes capitalisations. Pendant que les magnificients seven battaient des records, les startups ne trouvaient pas de fonds :
La surperformance des valeurs technologiques de 2023 ne concerne que les méga capitalisations, et il est important de le noter ; l’appétence envers le risque n’est pas la même qu’en 2021.
Bref, pour 2024, peut-on s’attendre à une nouvelle surperformance du MAG7 ? C’est la question à 1 000 00. J’ai l’impression que l’échange est asymétrique ; il y a beaucoup plus de probabilité que nous assistions à un mouvement correctif que d’une nouvelle surperformance.
Mais, plutôt que shorter les mégacap technologique, je pense qu’il y a des opportunités plus intéressantes.
Ci-dessous, voilà un graphique représentant les retours supplémentaires offerts par secteur durant les 12 mois avant les élections, depuis 1984 :
La première chose que nous pouvons remarquer, c’est que la technologie n’a historiquement pas apprécié les élections. 3 secteurs se démarquent ; les services publics (utilities), biens de consommation courante (cons. staples) et l’énergie.
Nous avions déjà discuté du papier “a changing stock-bond correlation”, disponible sur le Discord pour les abonnés premium.
Nous y avions vu que le secteur utilities était corrélé aux obligations. Dans ce sens, nous avons ici une bonne confluence de deux éléments pour les utilities en 2024 :
La plupart des intervenants pensent que les taux seront plus bas durant l’année 2024 (ce qui est une bonne nouvelle pour les utilities)
Historiquement, les utilities ont bien performé avant les élections.
C’est pourquoi j’ai choisi de m’exposer à ce secteur durant l’année 2024.
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Obligataire
Concernant l’obligataire, cela dépendra essentiellement de deux paramètres : l’inflation et le chômage.
Si l’inflation repart à la hausse, les obligations seront vendues et le rendement obligataire augmentera, dans l’optique que la FED devrait maintenir ou faire grimper leurs taux directeurs.
Si le chômage grimpe, les obligations seront achetées et le rendement obligataire baissera, dans l’optique que la FED fera baisser les taux. Le chômage est extrêmement important ici ; c’est une donnée qui a historiquement fait céder la FED. D’autant plus que nous sommes dans une année électorale pour les USA, et Joe Biden ne laissera certaine pas le chômage s’envoler (et donc des électeurs partir) en amont.
Je n’ai pas nécessairement envie de m’exposer à l’obligataire, étant donné que de toute façon, l’utilities est très corrélé à ce dernier. Mais il est certain que je le surveillerais avec attention.
Tout ceci impliquera le marché monétaire, qui a récolté énormément de cash en 2022 - 2023 car les taux étaient redevenus intéressants.
Il y a deux issues possibles pour ces fonds :
Si les taux grimpent, les intervenants investiront davantage dans le taux sans risque proposé par les fonds du marché monétaire. Du cash sort du marché, ce qui exerce une pression baissière sur les equities.
Si les taux baissent, le rendement du marché monétaire ne sera plus aussi intéressant. Les intervenants pourront en profiter pour sortir du cash du marché monétaire pour investir dans les equities, et il y a beaucoup de poudre à canon.
Crypto
Étant donné que je sais que le sujet vous intéresse, je vous donne ma vision (strictement personnel) sur le marché crypto.
L’ETF arrive dans quelques heures, et je pense que la news est déjà pleinement intégré dans le prix. Ce qui serait intéressant de savoir actuellement, c’est plutôt l’inflow qui va venir depuis les émetteurs d’ETF vers le marché crypto, mais bien difficile d’avoir une info sur le sujet.
Tant que l’appétit pour le risque est là, les cryptos continueront de performer. Elles sont réputées pour être extrêmement volatile, ce qui en fait une bonne classe d’actif à risque pour estimer le risque.
Maintenant, imaginons que l’inflation grimpe à nouveau, ce qui pèserait sur les actifs à risque car les intervenants s’attendront à de nouvelles hausses de taux. Dans ce cas de figure, les cryptos n’apprécieront pas le nouveau contexte économique. Le sentiment de marché peut vite se renverser.
Si l’économie continue comme actuellement, je serais neutre / légèrement haussier sur le marché crypto. Durant l’année 2023, le marché a été tenu en haleine par la narrative ETF, qui va bientôt s’en aller pour laisser place à la narrative halving d’ici quelques mois.
Entre deux, il est probable que la narrative ETF sur ETH prenne le relais (et il serait temps qu’ETH donne un signe de vie).
Je maintiens que pour que cela se réalise, il faut impérativement que le contexte économique soit maintenu, à savoir : baisse / stabilisation autour des 3% d’inflation, croissance toujours haussière, chômage toujours bas. Tout changement de paradigme autour de ces 3 données devra être scruté.
Avec un BTC stable ou légèrement haussier, les conditions seraient parfaites pour qu’ETH retrouve un petit peu de force avec la narrative ETF.
L’occasion pour vendre des straddle sur BTC et mettre en place un call calendar spread sur ETH :
C’est comment je pense jouer le marché crypto au début de cette année 2024.
N’oubliez pas que les marchés sont avant tout une question d’adaptabilité ; inutiles de faire des plans sur la comète, traitons avec les données qui tombent chaque jour sur la table, et ajustons le plan. Il ne faut jamais tomber amoureux d’une idée de trade.
2024 promet d’être une année palpitante, notamment au niveau géopolitique. Le monde évolue, ce qui rend la tâche difficile pour les intervenants contrairement aux décennies précédentes.
Les élections présidentielles à travers le monde, ainsi que les différentes données économiques seront très importantes, notamment le chômage, la croissance et l’inflation. Ces données rythmeront les marchés, car elles influeront sur les taux directeurs.
Le marché est convaincu que les taux directeurs vont baisser, c’est donc ce qui m’indique que c’est déjà un élément qui est pricé. La pire chose qui pourrait arriver est un retour de l’inflation, forçant les banquiers centraux à conserver une politique monétaire restrictive plus longtemps.
Le fait que la technologie s’est historiquement mal comporté en période électorale est un risque supplémentaire à prendre en compte, les MAG7 représentent une partie importante de la capitalisation totale du SP500.
Comme toujours, il est important de rester exposé au marché, tout en essayant d’appuyer sur les opportunités. Détenir du SP500, tout en rajoutant au-dessus une ligne sur un secteur, un ETF, une action dans laquelle vous croyez particulièrement.
Il est très peu probable que vous réussissiez à battre le marché, et nous avons longuement expliqué pourquoi dans l’article suivant :
Les opportunités tomberont sur la table tout au long de l’année, inutile de vous presser, gardez toujours une poche de cash disponible pour en profiter.
Vous trouverez une version carte mentale de cet article à ce lien.
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