Au fil de leurs siècles d’existence, les marchés se sont nettement complexifiés. Comme nous l’avons vu dans le dernier article sur Adam Smith, il parle même de “prix naturel” concernant les produits, qui ne serait qu’une résultante de l’offre et de la demande.
Cette lecture m’a fait revenir à une question assez simple : pourquoi les marchés bougent ?
C’est ce que nous allons tenter de décrypter aujourd’hui.
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Commençons par quelque chose qui n’évolue pas en fonction du marché : l’offre et la demande. C’est une des notions les plus élémentaires en économie.
L’humanité a toujours observé ce jeu entre l’offre et la demande :
Il est constant que la quantité des denrées ou des marchandises mises en vente, proportionnée à la demande ou à la quantité des acheteurs, est la base sur laquelle on fixe, ou sur laquelle on croit toujours fixer, les prix actuels des marchés ; et qu’en général, ces prix ne s’écartent pas beaucoup de la valeur intrinsèque.
Essai sur la nature du commerce en général, Richard Cantillon, 1755, page 38
Et ce n’est pas le seul, Sir James Steuart a plus tard été le premier à utiliser le terme “supply and demand” en 1767.
Bref, c’était pour le côté historique. Nous n’allons pas revenir en détail sur ce qu’est l’offre et la demande, mais plutôt sur ce qui influence l’offre et la demande pour les différents types d’actifs, à commencer par :
Étant donné que les indices ne sont qu’un regroupement d’actions, nous allons réunir les deux.
Micro
Commençons à l’échelle d’une simple entreprise. Le prix d’une action peut varier à la suite de décision ou d’événement propre à l’entreprise :
Le lancement d’un nouveau produit
Le lancement d’un nouveau produit d’Apple aura plus d’importance que le lancement d’un nouveau produit de Coca-Cola.
Les résultats trimestriels
C’est une constante, l’announcement des résultats trimestriels à presque systématiquement un impact sur le prix d’une action.
La perte d’un client important
Cela dépend de l’entreprise, l’entreprise ASML 0.00%↑ (dont nous avons discuté dans l’article sur les semi-conducteurs) a une poignée de clients. S’ils en perdent un, cela peut déjà poser problème important, ce qui est moins le cas pour une entreprise comme Apple.
Le décès du CEO
Ici, cela dépend du culte de la personnalité. Si Elon Musk décède, il y a fort à parier que l’action Tesla va subir la nouvelle, tant il est l’image de Tesla aux yeux du grand public. Si le PDG actuel de Coca dont la majorité des gens ne connaissent même pas le nom décède, cela aura un impact probablement négligeable.
C’est une liste non exhaustive, beaucoup de choses peuvent se passer au sein d’une entreprise et faire bouger le prix de son action. Mais vous avez ici quelques exemples :).
L’état de l’économie
On rentre dans quelque chose de très général, mais les différents chiffres qui tombent vis-à-vis de l’économie, comme le taux de chômage, les nouvelles offres d’emploi, le nombre de maison vendue et à quel prix… Tous ces chiffres sont quotidiennement suivis par les intervenants des marchés.
Si l’économie montre des signes de ralentissement, les intervenants vont éviter les actions très exposées à la croissance, ce qui est généralement le cas des actions technologiques, services en lignes, logiciels… Et préférer les actions “value”, jugées généralement plus résilientes aux changements économiques.
L’inflation entre parfaitement dans cette catégorie d’indicateur économique clé. Ce phénomène économique influe sur beaucoup de pans l’avis des intervenants sur l’économie :
Si l’inflation grimpe, les intervenants s’attendent à ce que les banquiers centraux agissent en augmentant les taux directeurs, restreignant la liquidité disponible dans le système financier. D’autres mesures restrictives peuvent s’ajouter, comme le Quantitative Tightening.
Même si ce n’est qu’au stade d’une rumeur, les intervenants réfléchissent toujours aux chiffres économiques en se posant la question “quelle va être la réponse des banquiers centraux à ceci ?”
C’est pour cela que parfois, nous pouvons avoir des réactions du marché contre intuitives ; par exemple, le taux de chômage baisse et le marché accueille la nouvelle en vendant. C’est car J. Powell, président de la FED, cherche à se montrer restrictif envers la monnaie, et que des chiffres positifs sur l’économie malgré la période de taux élevés lui laissent la possibilité d’augmenter encore, restreignant davantage la liquidité.
En bref, ce n’est pas tout le tout d’avoir accès aux données, il faut aussi savoir les interpréter :).D’un autre côté, une inflation élevée pèse sur les performances financières de la majorité des entreprises, et ce pour plusieurs raisons :
Pour commencer, les coûts de production de l’entreprise augmentent, ce qui rogne sa marge bénéficiaire. Elle augmente alors ses prix pour conserver ses marges, alimentant l’inflation.
L’inflation crée un climat d’incertitude, concernant les coûts futurs des matières premières, comment l’inflation va impacter le portefeuille de leurs clients, à quel point les taux d’intérêt vont-ils grimper…
Pour revenir au dernier point, l’endettement d’une entreprise était une métrique négligeable durant la décennie 2010-2020, marqué par une inflation et des taux d’intêret très bas. Maintenant que les taux sont élevés, cette donnée entre clairement en jeu, et chercher des entreprises rentables et faiblement endettées devient une priorité. (Voir la série d’article : “Comment profiter d’un krach”, disponible pour les abonnés Premium).
Un dernier élément important à mon sens et qui rejoint ce dont nous avons parlé jusqu’ici, c’est la vigueur de la consommation des acteurs économiques. Ces données sont traitées chaque mois par la BoFa, vous pouvez trouver toutes les archives et les rapports à venir à ce lien.
Pas vraiment de secret, plus vous passez de temps à regarder ce qu’il se passe, à ce qui a réagi comment en fonction de quel chiffre économique, plus vous repérerez des similitudes.
Comment investir dans un monde qui change ? Nous avons étudié la question dans l’article suivant, disponible pour les abonnés premium :
Pour ceux qui ne le savent pas, une obligation est en quelque sorte un “morceau de dette”. En simple, vous prêtez de l’argent à un état, une municipalité ou une entreprise, et en échange vous obtenez un intêret.
Il faut savoir que dans un premier temps, l’obligation est émise et acheté à un certain prix sur le marché primaire. Pour les obligations d’état, c’est souvent les hedge funds qui cherchent à les acheter pour mettre en place certaines stratégies (nous avons expliqué la stratégie du “Basis trade” utilisée par les Hedge Funds dans cet article), mais cela peut être d’autres institutions financières.
Puis vient le marché secondaire, ou vous pourrez en tant que particulier acheter des obligations. Vous pouvez également vous y exposer via des ETF (TLT, IEF…).
Et, si vous êtes placés sur un fonds euros des contrats d’assurance-vie ou dans des fonds communs de placements, alors vous êtes déjà exposé aux obligations, car ces produits en contiennent.
Bref, sur le marché secondaire, c’est l’offre et la demande qui prennent le relais. Mais qu’est-ce qui influe sur l’offre et la demande de l’obligataire ?
La politique monétaire
La première chose qui influe sur les obligations, c’est bien la politique monétaire.
Et dans ce sens, le taux d’intérêt directeur joue un rôle prépondérant dans le prix des obligations :
Si les taux d’intêret directeurs augmentent, les nouvelles obligations émises avec des taux d’intêret plus élevés sont plus intéressantes. Les obligations déjà émises qui offrent un rendement moins élevé perdent alors en valeur.
C’est exactement ce mécanisme qui a causé la chute de la Silicon Valley Bank en 2023. La banque était assise sur une énorme position acheteuse sur les obligations américaines, et quand les taux d’intêret directeurs ont augmenté, la valeur des obligations qu’ils détenaient a dégringolé.
Elle aurait pu attendre qu’elles arrivent à échéance, mais leurs clients ont pris peur, demandés le retrait de leurs fonds, et la banque n’avait simplement plus les fonds nécessaires. C’est ce qu’on appelle un bankrun. Pour remédier à ce problème, la FED a mis en place le mécanisme du BTFP, on en a discuté en détail dans l’article “À quoi s'attendre après le chaos bancaire ?”.
Si les taux d’intêret baissent, les nouvelles obligations émises avec des taux d’intêret moins élevés sont donc, moins intéressantes. Les obligations déjà émises qui offrent un rendement plus élevé gagnent alors en valeur.
La deuxième chose concernant la politique monétaire, c’est le Quantitative Easing (QE) et le Quantitative Tightening (QT) :
Le Quantitative Easing (ou assouplissement quantitatif), est un des outils des banquiers centraux. Nous en avons parlé de nombreuses fois, il consiste pour la banque centrale, à acheter massivement des obligations aux banques commerciales et aux autres détenteurs de dette. L’achat massif de dette via le Quantitative Easing permet de réduire les taux d’intêret, stimulant alors la consommation.
Le Quantitative Tightening (ou resserrement quantitatif) est l’exact opposé. Il consiste pour les banquiers centraux à vendre massivement des obligations. C’est exactement ce que la FED fait depuis juin 2022.
J’ai annoté sur le graphique suivant les périodes de QE (en vert) et les périodes de QT (en rouge). Le trait noir est le niveau de liquide disponible dans les banques commerciales.
Étant donné que c’est directement la banque centrale qui achète ou vend des obligations, elle agit directement sur l’offre ou la demande.
La qualité de crédit
Lorsqu’on parle de dette, la qualité du crédit est importante. C’est le rôle des agences de notations, telles que Moody’s ou S&P, d’évaluer la qualité d’un crédit.
La note doit indiquer à quel point il est probable que la dette soit remboursée par l’emprunteur. Elle est importante, car la note compte pour les intervenants des marchés qui achètent ou vendent des obligations quand la note d’une dette est réévaluée.
Donnons un exemple plus concret :
Imaginons que la note de la dette française soit excellente, notée AAA (la plus haute). Puis vient un événement, des émeutes, une évaluation du déficit commerciale ou qu’importe. Suite à cet événement, Moody’s, décide de dégrader la note de la France, en la passant à AA+. Le risque, c’est que les taux d’intêret augmentent, car les intervenants vendent des obligations à la suite du changement de note, et la France qui emprunte de l’argent via l’émission d’obligations, doit payer son emprunt plus cher.
Cela peut être dans les deux sens d’ailleurs, la France réduit son déficit commercial et les agences de notation donnent une meilleure note à sa dette, provoquant un achat d’obligation et donc une baisse des taux d’intêret qui permettront à la France de se financer à moins cher.
Dernière chose que je tenais à rajouter concernant les agences de notations, c’est qu’elles ne sont pas forcément… Impartiales, dira-t-on :). Pour vous donner un exemple concret, on estime qu’elles ont joué un rôle important dans la crise de 2008, après avoir noté de la dette de très mauvaise qualité (les fameux subprimes) AAA.
Caractéristique de l’obligation
Un autre élément qui influe sur le prix des obligations, ce sont ses caractéristiques :
Le rendement courant :
Le rendement courant, c’est le montant d’intêret que l’investisseur reçoit par rapport au prix actuel de l’obligation. Si ce rendement est élevé par rapport au rendement moyen du marché, l’obligation est intéressante pour les investisseurs. C’est une caractéristique qui peut jouer sur son prix.
La maturité de l’obligation :
La durée (ou maturité) de l’obligation, c’est la période pendant laquelle le prêteur (l’acheteur de l’obligation) recevra ses paiements d’intêret et le remboursement du principal. Étant donné que les investisseurs mobilisent leurs liquidités pendant une plus longue période lorsqu’ils achètent des obligations à long terme, ils veulent que cela soit compensé par un rendement supérieur.
C’est exactement pour cette raison que le spread (l’écart) entre les obligations 2 ans et 10 ans est très surveillé. Il n’est pas normal que les obligations à court terme rémunèrent mieux que les obligations à long terme (donc que le spread soit en dessous de 0, ce qui a historiquement prédit des krachs).
Événement géopolitique
Ce qu’il se passe dans le monde exerce une influence sur la dette. Les obligations de l’État Ukrainien se sont complètement effondrées avec le conflit contre la Russie.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter sur cette partie, simplement car la géopolitique exerce toujours une influence sur les marchés, mais vous ne pouvez pas la contrôler. Vous devez simplement suivre ce qu’il se passe, et aviser en fonction du risque qui court, mais c’est évidemment très difficile à jauger.
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Graphique sur les sujets d’actualités, tirés des rapports institutionnels.
Le dernier grand sujet du jour et pas des moindres : les monnaies.
Nous retrouvons beaucoup des éléments que nous avons donnés pour les actions et les obligations, à commencer par…
La politique monétaire
Discutons encore une fois des banquiers centraux :).
La politique monétaire est évidemment prépondérante sur le marché des changes. Pourquoi leurs choix affectent nettement les monnaies ?
💡 Les taux d'intérêt d'un pays ont un impact majeur sur sa monnaie. En règle générale, des taux d'intérêt plus élevés rendent la monnaie d'un pays plus attrayante pour les investisseurs, car ils peuvent obtenir un meilleur rendement sur la monnaie. Par conséquent, des taux d'intérêt plus élevés ont tendance à renforcer la monnaie locale.
Quand les obligations américaines vous payent 5% d’intêret à l’année, le produit est intéressant : vous touchez 5% sur un produit dont la contrepartie est directement l’État américain. Vous avez besoin d’un petit quelque chose pour profiter de ce rendement : du dollar :). Donc vous achetez du dollar, ce qui renforce la demande pour monnaie (et c’est pareil pour les institutions financières).
C’est pourquoi le dollar américain a été extraordinairement fort sur les dernières années : la banque fédérale américaine (aka la FED) a augmenté drastiquement ses taux d’intérêt, et il était donc très intéressant de détenir du dollar américain.
Sauf que, pendant ce temps, le Japon qui est un des pays les plus endettés du monde, a voulu maintenir sa politique monétaire souple appelée le Yield Curve Control :
Le Yield Curve Controle : Introduit en septembre 2016 dans l’archipel, le Yield Curve Controle (ou YCC) est un des principaux outils monétaires que la BoJ utilise. L’objectif est très simple : maintenir les taux d’intérêt à court terme à zéro afin de stimuler l’économie.
Comment la BoJ réussit à maintenir ses taux d’intérêt à 10 ans proches de zéro ? Simplement en vendant massivement des obligations quand le taux d’intérêt de ces dernières passe sous les -0.25, et en en achetant massivement lorsque ce dernier passe au-dessus de 0.25%.
D’un côté, le Japon paye très peu les gens qui détiennent sa monnaie car le rendement est bas, d’un autre côté les USA payent très fort ceux qui détiennent leur monnaie.
Résultat :
La valeur du Yen par rapport au dollar s’est complètement effondrée.
Avant la hausse des taux américaine : 1 dollar = 114 yens
Après la hausse des taux américaine : 1 dollar = 150 yens
Comme dirait John Connally (secrétaire du trésor américain de Richard Nixon) :
Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème
Et, étant donné que le dollar est toujours la monnaie de réserve mondiale (même si cette tendance s’affaiblit), la majorité des banquiers centraux sont obligés de suivre les décisions de la banque fédérale américaine pour éviter que leur monnaie se dévalue.
L’état de l’économie
Dans la même idée que les actions ou les obligations, l’état général de l’économie à un effet sur la monnaie.
C’est peut-être même davantage ressenti sur le marché des changes, chaque nouvelle économique (annonce des chiffres de l’inflation, de l’emploi, du PIB…) a un impact sur les différentes monnaies.
En fonction de la résilience d’une économie, la monnaie qui est liée gagne ou perd en force.
Compte extérieur
La balance commerciale d’un pays a également un effet sur la monnaie. Nous pouvons parler par exemple, de la force exceptionnelle du Franc Suisse.
La Suisse a toujours été exemplaire vis-à-vis de la tenue de ses comptes. Elle exporte davantage qu’elle importante de marchandise :
Et sa dette ne représente que 15.6% de son PIB, ce qui est absolument ridicule si on compare à la moyenne de l’Union Européenne de 90%.
En couplant ceci à une stabilité politique exceptionnelle, cela donne au Franc Suisse une force exceptionnelle à long terme :
Il y a donc un vrai sujet concernant comment le pays tient ses comptes, et comment l’économie se porte quand on parle de monnaie.
Spéculation et rumeurs
Il y a évidemment sur ce marché comme tous les autres, de la spéculation qui est portée par des rumeurs et déductions des intervenants.
Je m’explique :
En 2021, l’inflation a fait son grand retour. Elle commence à s’envoler sans un bruit, puis les intervenants commencent à être acheteur sur le dollar, avant même que la FED se décide à hausser les taux :
Dans la boîte verte, on peut voir que le DXY gagnait en force déjà avant même que la FED commence sa hausse des taux avec pour objectif d’endiguer l’inflation.
Quelque part, les intervenants s’attendaient à ce que la FED hausse les taux. Ils se sont donc positionnés en amont, ce qui a renforcé la monnaie américaine. Étant donné qu’elle est toujours la monnaie de réserve mondiale, et que les banquiers centraux des autres pays suivent la banque fédérale américaine, c’est elle qui a particulièrement profité de cet environnement.
Évidemment, quand cette rumeur est devenue réelle, le dollar s’est drastiquement renforcé. Mais, déjà en amont, des intervenants se sont positionnés afin de profiter de cette future décision.
Les rumeurs jouent ainsi un rôle important.
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Conclusion
Cette liste des éléments qui font bouger les marchés n’est pas exhaustive. Il n’y a pas d’élément d’explication à apporter à chaque petite variation dans le cours d’une action d’entreprise, d’une obligation ou d’une monnaie.
Mais les mouvements importants sont généralement apportés par ces éléments. Comme vous avez pu le voir, beaucoup de ces éléments sont contrôlés par la politique monétaire, qui a une importance prépondérante dans l’économie et la finance au XXIe siècle. C’est pourquoi j’aime apporter beaucoup d’attention à la question monétaire de manière générale, c’est elle qui arbitre le champ de bataille que sont les marchés financiers.
Donc pourquoi les marchés bougent ? Car ils intègrent l’évolution du monde dans leur prix (géopolitique, économie, innovation), ainsi que l’impact de la liquidité (la politique monétaire). L’offre et la demande viennent ensuite de ces deux paramètres : qui a envie de conserver du dollar si son rendement est mauvais ? Qui a envie de s’exposer à des actions très dépendantes de la croissance quand cette dernière se contracte ?
J’espère que ce long article vous aura plu, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire. S’il vous a plu, n’hésitez pas à le partager à vos proches intéressés par ce sujet, et à vous abonner à cette newsletter pour profiter des prochaines éditions :
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